Ecrire Encore Et Encore ...

                                                                                                                  et bien c'est le titre de cet article.

                                      Juste parce ce qu'il résume très bien ce pourquoi j'écris.
 

[...]Lorsque que je ferme les yeux, j'entends les cris, le bruit de la chaire contre la chaire, le déchirement,
Je sens la haine, l'hostilité, la rage.
Quand je ferme les yeux je vois rouge, je vois le sang,
alors je les ouvre mais il n'y reste que quelques larmes, gouttent, et tachent mon être, brulent mon âme, l'a remplit de dégout.
Je pars en courant ou laisse ici mon corps inerte, de peur jamais plus que de peur,
Il n'y pas de bleus, de cicatrices qui ne disparaissent en une nuit, pas de preuve, il n'y pas de crime, seul mon horrible souvenir est témoin de mon mal être, celui d'avoir senti sur ma peau des canines serrer mon épaule, des mains serrer mes poignets, des mots serrer mon cœur.

Non,je ne suis pas de celle qui se laisse mourir, je m'enfuis, fait mine ailleurs, tout va bien, c'est normal.
Non, je ne suis pas une enfant.
De ceux qui cachent avec les manches d'un pull les marques,
Car je ne suis pas, malgré les blessures battu mais aimé à coup de force.
Ma détresse, mes douleur sont de celles qui ne se voient pas, mes sourires, mes éclat de rires les dissimulent comme un masque devant un visage.
Egoïstement, moi je me venge, si on lève la mains, je la lève aussi, me battre si j'en ai la force et le courage, jusqu'à vos représailles, quelconque respect serrait une honte, il s'est enfui avec mes rêves.
On a oublier de me laisser vivre, juste être une enfant.
Alors je refuse de grandir maintenant.

Je suis une petite sauvage, dans un jungle imaginaire,
qui s'estompe et me force à être quelqu'un autre au milieu des foules.
On ne voit pas, on ne crois pas que j'ai mal, sans y croire on me dit souffre en silence,
Mais le problème dans cette jungle c'est qu'elle est bercée par les hurlements...

Où est mon refuge, moi qui ne suis qu'une proie, quand comme un écho, résonne les souffrances passées,
Moi qui oubli, pardonne sans rancœur, que suis-je devenue ?

Non, je ne suis pas à plaindre, j'ai ce que je veut.
Oh, oui ma vie me plait, un peu,
Mais que suis-je devenue ? Mon autre moi me manque,
La colère à le don de tout balayer même les joyeux moments calmes et doux,
Quand elle me surprend, m'apprivoise, Que suis-je à présent ?

Ne me laisse pas sortir les griffes, ne laisse pas couler mes larmes,
Silence, brise se perpétuel cri, apaise mon esprit! [...]